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vendredi 27 mars 2015

Bonjour à vous, fidèles lecteurs,
Que 2015, déjà bien amorcée, voit se réaliser de vraies actions, utiles à tous et sans esprit revanchard ou destructeur, avec davantage de réalisme et d’attention. L’euphorie des rêves et les palabres de 2014 sont bien échues, mettant fin aux effets théâtraux si bien mis en œuvre.
Nous encouragerons tout ce qui servira au mieux le plus grand nombre, sans se préoccuper de qui en à eu l’idée. L’une de ces idées était la mise en place d’une leçon de gouvernance prônée par la majorité municipale en nous montrant l’exemplarité. C’est ce sujet qui me vaut ce premier échange avec vous.
Le bilan décrié et qualifié de catastrophique n’a pas empêché dès 2014 :

1. Embauche d’un cadre B qui plombe le budget de fonctionnement
(entre 45 et 50 000 euros)

Jusqu’alors maîtrisé sous une limite raisonnable, la charge de la masse salariale permettait des ajustages pour suffire aux besoins. Le voila aujourd’hui menacé.
L’ancienne équipe réalisait sa mission de pilotage et de suivi en se faisant épauler par le staff administratif, et malgré le temps que les élus y consacraient, l’économie faite en valait la peine. Le choix d’une embauche plus édulcorée s’est soldé, en fin d’année, par plus de 100 heures supplémentaires de l’emploi concerné avec, en bonus, aucune activité aux vacances de Noël ! Bilan : fermeture sur 2 semaines.
Deux constats s’imposent. Le premier est une lourde faute de pilotage du référent - on ne laisse jamais dériver ainsi 100 heures supplémentaires en si peu de temps d’activité. C’est révélateur d’une mauvaise gestion qui interroge autant sur l’existence d’une feuille de route et de son suivi que sur le réel niveau de compétence mis en œuvre.
Le second est l’appauvrissement de l’offre municipale qui était faite aux jeunes et à leurs parents (le maintien d’ouverture durant les vacances malgré de modestes moyens), le tout dans un désert de communication qui confirme malheureusement la nouvelle tendance : « autrement ».
La conclusion ? Elle vous appartient. Rappelons juste qu’avant de pouvoir courir, il faut savoir marcher. C’est trop souvent oublié.

2. Débauche de l’animatrice ‘contractuelle’ locale, sur l’emploi de l’espace culturel.

Cet emploi, parfaitement rempli grâce au dynamisme et à l’inventivité de Tatiana ALLIX (Une lecture à l’EPAD et une animation « lecture & bricolage » mensuelles, un atelier tricot, deux expositions, ainsi qu’une intensification de la fréquentation des classes – de deux à douze !), avait rencontré, en quelques mois, une adhésion spectaculaire dans une convivialité bienveillante. Au succès de ce bilan, on doit ajouter le maintien des ces services durant les vacances, Noël compris.
Serviable et disponible, Tatiana s’est pourtant vue remerciée avec inélégance par un lamentable SMS, puis remplacée par une personne titulaire et non-évrannaise, offrant à la commune une nouvelle demandeuse d’emploi. Chacun appréciera. Les enfants, eux, continuent de la réclamer lorsqu’ils la rencontrent.
L’esprit qui nous tenait à cœur était d’animer cet espace et de le rendre attractif pour notre jeunesse et les autres administrés, et le modeste groupe animé par Pascal Tardivel réalisait avec simplicité et camaraderie un bon travail grâce à des moyens adaptés et mesurés.
Quel est le bilan aujourd’hui, en dehors des petites sections qui ne viennent plus ?
Quelle dynamique et quelles nouveautés, à part un déménagement potentiel ?
Quel coût serait engagé sur quelles urgences ? Quelles sont les orientations souhaitées par les élus ?
D’autres urgences à régler nous incombent avant me semble t-il ?
On en reparlera dans quelques semaines.

3. Augmentation de la masse indemnitaire du conseil en place :

Des économies étaient clairement annoncées sur cette ligne budgétaire, et comme vous, je pensais que cela se traduirait par une dépense inférieure à celle du mandat précédent.
En voyant l’inverse se produire (art. du 6/11/2014 « Y’a un hausse »), j’en déduis que certaines évidences ne le sont plus et que l’arithmétique envisagée « autrement » se traduira par un petit effort de quelques milliers d’euros supplémentaires pour la bourse des Évrannais.

4. Promotions pour certains agents & relations avec les employés


Veiller à ce que des personnels soient éligibles à une promotion sur le critère de leur ancienneté, c’est bien. Mais inclure à cette réflexion l’examen des autres critères avant d’engager l’effort financier de la collectivité, c’est mieux.
La présentation en conseil des propositions de promotion m’a laissé perplexe. Manifestement, une partie de la procédure d’évaluation, en l’occurrence la concertation avec les différents encadrants, a été occultée. Manque d’expérience … ou complaisance ? On penserait un peu des deux.
Tout ça n’est pas très heureux.
Concernant les mises en place de sécurisation routière des accès nord et sud de la commune, espérons qu’ils soient une réussite. Le relais et la compétence avérée des intervenants extérieurs devraient le permettre.
Que les prochaines initiatives soient meilleures que celles évoquées précédemment.
La présentation et le vote du budget 2015, permettront d’apprécier le réalisme et la capacité de se remettre en cause, c’est éminent, nous verrons bien.
Je vous invite à nous retrouver bientôt pour d’autres sujets, et serai ravis de votre participation à ces futurs échanges.

Merci de m’avoir lu.
Jacques Brossard.

2 commentaires:

  1. "Sans esprit revanchard et destructeur....". Vous n'êtes animés que par cela !!
    Jamais constructif. Il est temps de digérer la défaite messieurs. Ca fait quand même du bien de voir du sang neuf sur cette commune à l'écoute et au travail.
    Il est quand même très drôle de voir la personne qui a fait faire des toilettes publiques pour près de 100000 € donner des leçons de travaux et d'urbanisme aux petits nouveaux. Sans commentaires

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    1. Cher inconnu,

      Permettez qu’avant toute réponse je vous salue à découvert…
      Votre propos caché par la fine lame de la fourberie n’amène sur la posture aucun commentaire de ma part du fait même de l’évidence.

      Sur le fond : Il y a une méconnaissance de la valeur de l’ouvrage qui s’est établie au montant de 70 000 euros, et non 100 000.
      Ce qui amène à la réflexion suivante.
      Vous êtes vous intéressé, il y a quelques années, à cette opération publique ? Pourquoi n’avez-vous pas réagi ? Ce silence jusqu’à ce jour, montre t-il un désintérêt porté sur ce sujet ? Je ne puis répondre à votre place, mais se tromper d’autant et l’écrire, reste pour moi, ou de la provocation inutile ou de l’innocence ?? C’est vous qui voyez..

      Plus embêtant, ce type d’affirmation de « bistrot », destructrice, pleine « de relents » est sujette à conséquences néfastes et peut contrôlables pour l’auteur.
      Les entreprises qui ont réalisé l’ouvrage seraient en droit de réagir pour mensonge et dévalorisation de leur image.
      Autre point non attribué, pour penser à l’aspect responsable du propos :
      Le Maître d’œuvre garant du rapport des analyses des offres et des conclusions faites à la PRM pourrait également se manifester.

      Enfin, ces 70 000 Euros et non pas 100 000 euros ont été commentés et expliqués par le Maître d’œuvre chargé et compétent sur cette mission.
      La qualité des matériaux à mettre en œuvre pour une exploitation optimum, a justifié ce coût d’investissement, qui, je vous le rappelle, faisait partie intégrante du marché avec la cantine et la mairie.
      Echaudé par le coût des réparations récurrentes réalisées aux toilettes du port pour cause de vandalisme, nous n’avions pas l’ambition d’avoir un préposé aux réparations des toilettes publiques de permanence...
      Alors ce lieu particulièrement fréquenté, et « durement » sollicité, a malgré tout reçu quelques petites interventions de réparations. Sans ce choix qualitatif il en serait autrement. Cela valide bien le choix qu’il fallait investir à ce niveau pour avoir un ouvrage pérenne. Remarquez au passage que son utilité pour nous tous, les publics des diverses activités que nous avions engagées, et qui, nous en sommes heureux, sont aujourd’hui soutenues, amène à la conclusion que c’était à faire.

      Jacques Brossard

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