Article Ouest-France du 17 juillet 2018.
mardi 24 juillet 2018
Rien ne va plus!
Bonjour à tous,
L’année 2018 avance et vit de grands événements sportifs, nous plonge dans les vacances d’été et nous ferait presque oublier notre village. Pourtant, il s’y passe des évènements… forts révélateurs !
Dans leur tâche, les élus de l'opposition remplissent la mission que vous leur avez confié, avec vigilance, dans un esprit constructif. Ils veillent à ne pas s’engager au nom de
l' honorable participation, dans les erreurs et évitent le délestage d'un travail qui se révèlerait inutile.
Comme eux je remarquais la récurrence de dysfonctionnements, de l’amateurisme, des palabres, des auto-congratulations, autant qu'un manque de réalisme sur la mesure de la tâche.
La pertinence des priorités reste à démontrer. La perte d'efficacité du groupe mal fédéré était cependant atténuée par la capacité de communication, d’animations produites, promotionnelles, habillement réalisées. Elles ont donné un goût nouveau, permettant de palier aux insuffisances. Mais cela ne dure pas. Ne pas être dans la sincérité, entretenir les omissions, persister dans la posture a conduit à une ouverture de conseil municipal d’un goût un peu spécial.
J'étais présent, (comme assez régulièrement ) pour ce conseil du jeudi 5 juillet 2018.
L' entrée en séance, glaciale pour présenter la sanction d’éviction d’un adjoint soumise au vote, nous donnait le ton.
Aucun débat préalable avec les intéressés au sein de la majorité ne s’est tenu pour proposer le fruit d'une réflexion. Certains savaient, les autres non ? La méthode est détestable. Durant 45 minutes des « joutes » et échanges sur les comportements et manquements se sont dits entre les membres de la majorité fragmentée.
Leurs problèmes internes n'ont pas à être débatus en ce lieu. Ils traduisent un réel malaise.
Le vote est ouvert par Monsieur le Maire, et donne le résultat que vous savez : 8 pour la destitution, 9 contres et 2 blancs.. On dirait, vue l’expression des visages que ça ne correspondait pas au calcul?
Non, ce n'était pas prévu !. La similitude avec la destitution de Béatrice Le Diuron est flagrante ! Le résultat aussi, mais différent. L'élégance du couperet n'a pas été tranchante cette fois. Le plus inattendu à la suite du vote, a été la désillusion exprimée par Julie Dupuis . Elle prend la parole, déclare cohérente et responsable qu'elle démissionne, qu'elle ne se reconnaît pas dans ce groupe. Digne, elle sort de séance.
Elle sera vite fixée par les réactions du conseil. Ceux qui ont de l'empathie, de l'humanité, de l' écoute, du partage et les autres. L'idée qu'elle avait sur la tâche, et la façon de piloter une petite commune comme Evran est à mille lieux de ce qu'elle vit, et conclu que :
« s'investir dans la vie associative de l'école apporte bien davantage ».
C’est une alerte sévère sur la conduite de la vie municipale. Nous sommes informés sur qui nous représente. Il s'agit bien de notre représentation, celle de tous les Evrannais !
Quel écho avons nous auprès de Dinan Agglo ? Quel retour nous est rendu ?… Aucun.
David Dubreucq reproche le manque de concertations depuis 2 ans dans le groupe. Sa remise en cause pour un manquement au travail ces derniers temps, s'attribuerait à d'autres. Il demande que des comptes soient effectués sur le travail et la représentation faits, au sein de Dinan Agglo, et regrette que les restitutions n'arrivent pas.
Leila Elabdi décrit un ressenti d’humiliation lors d'une demande formulée à Monsieur le Maire, au sujet de l'instruction d'un dossier la concernant. S'interroge sur le fait qu’il ne se préoccupe pas d' absences de conseillers, quand manifestement elles signifient une anomalie.
Réponse : « c'est à celui qui a le problème de le signaler ».Soit, mais quand on prétend fédèrer, on a la bienveillance de s'informer.
Dans la continuité du tour de table, Loïc Mauffrais ouvert, exprime son désaveu sur les méthodes de communications, qui déshumanisent les relations. (Le SMS froid de licenciement aurait-il des relents?… révèlerait-il un manque de capacité au dialogue ?
Les mails ne sont pas adaptés pour certains échanges de travail et ne remplacent pas le dialogue.
Béatrice Le Diuron interroge ensuite Monsieur le Maire quant à son silence sur la décision du tribunal qui à annulé sa révocation de 1ère Adjointe. Dans l'assemblée, qui savait que cette décision était jugée illégale et qu'une obligation doit faire suite?
Réponse de Monsieur le Maire : « Le Conseil a validé ». Intéressant, mais nébuleux. Il tient secret ce jugement du tribunal. Si d' autres membres du conseil avaient l'information de ce jugement , ils sont alors complices. Comme quoi, on ne nous dit pas tout!
Je décidais de sortir de la salle de conseil., ému, attristé par la piteuse prestation jouée, faché du manque de considération démontrée. C'est inacceptable ! Une vraie mascarade !
Je suis conforté de considérer que fédérer c 'est rassembler, que pour rassembler il faut se parler et que pour se parler il faut se rencontrer.
Cette considération n'a pas lieu et nous vaut l'article du journal du samedi 07 juillet 2018 qui informe d’une piteuse « chianli » de gouvernance , illustrée par le désaveux de destitution, plus, une démission et le reste à venir…
Jacques Brossard
Nous ne pensions pas utile de nous manifester avant sur ce type de gouvernance. La réalité apparaît cruemment, c'est fait. À l’image de l’iceberg, nous n'en voyons que 10 %, que nous réservent les 90 autres % ?
Nous restons investis, vigilants, au service de tous les Evrannais, n’hésitez pas à venir nous suivre sur notre blog.
L’équipe d’opposition
L’année 2018 avance et vit de grands événements sportifs, nous plonge dans les vacances d’été et nous ferait presque oublier notre village. Pourtant, il s’y passe des évènements… forts révélateurs !
Dans leur tâche, les élus de l'opposition remplissent la mission que vous leur avez confié, avec vigilance, dans un esprit constructif. Ils veillent à ne pas s’engager au nom de
l' honorable participation, dans les erreurs et évitent le délestage d'un travail qui se révèlerait inutile.
Comme eux je remarquais la récurrence de dysfonctionnements, de l’amateurisme, des palabres, des auto-congratulations, autant qu'un manque de réalisme sur la mesure de la tâche.
La pertinence des priorités reste à démontrer. La perte d'efficacité du groupe mal fédéré était cependant atténuée par la capacité de communication, d’animations produites, promotionnelles, habillement réalisées. Elles ont donné un goût nouveau, permettant de palier aux insuffisances. Mais cela ne dure pas. Ne pas être dans la sincérité, entretenir les omissions, persister dans la posture a conduit à une ouverture de conseil municipal d’un goût un peu spécial.
J'étais présent, (comme assez régulièrement ) pour ce conseil du jeudi 5 juillet 2018.
L' entrée en séance, glaciale pour présenter la sanction d’éviction d’un adjoint soumise au vote, nous donnait le ton.
Aucun débat préalable avec les intéressés au sein de la majorité ne s’est tenu pour proposer le fruit d'une réflexion. Certains savaient, les autres non ? La méthode est détestable. Durant 45 minutes des « joutes » et échanges sur les comportements et manquements se sont dits entre les membres de la majorité fragmentée.
Leurs problèmes internes n'ont pas à être débatus en ce lieu. Ils traduisent un réel malaise.
Le vote est ouvert par Monsieur le Maire, et donne le résultat que vous savez : 8 pour la destitution, 9 contres et 2 blancs.. On dirait, vue l’expression des visages que ça ne correspondait pas au calcul?
Non, ce n'était pas prévu !. La similitude avec la destitution de Béatrice Le Diuron est flagrante ! Le résultat aussi, mais différent. L'élégance du couperet n'a pas été tranchante cette fois. Le plus inattendu à la suite du vote, a été la désillusion exprimée par Julie Dupuis . Elle prend la parole, déclare cohérente et responsable qu'elle démissionne, qu'elle ne se reconnaît pas dans ce groupe. Digne, elle sort de séance.
Elle sera vite fixée par les réactions du conseil. Ceux qui ont de l'empathie, de l'humanité, de l' écoute, du partage et les autres. L'idée qu'elle avait sur la tâche, et la façon de piloter une petite commune comme Evran est à mille lieux de ce qu'elle vit, et conclu que :
« s'investir dans la vie associative de l'école apporte bien davantage ».
C’est une alerte sévère sur la conduite de la vie municipale. Nous sommes informés sur qui nous représente. Il s'agit bien de notre représentation, celle de tous les Evrannais !
Quel écho avons nous auprès de Dinan Agglo ? Quel retour nous est rendu ?… Aucun.
David Dubreucq reproche le manque de concertations depuis 2 ans dans le groupe. Sa remise en cause pour un manquement au travail ces derniers temps, s'attribuerait à d'autres. Il demande que des comptes soient effectués sur le travail et la représentation faits, au sein de Dinan Agglo, et regrette que les restitutions n'arrivent pas.
Leila Elabdi décrit un ressenti d’humiliation lors d'une demande formulée à Monsieur le Maire, au sujet de l'instruction d'un dossier la concernant. S'interroge sur le fait qu’il ne se préoccupe pas d' absences de conseillers, quand manifestement elles signifient une anomalie.
Réponse : « c'est à celui qui a le problème de le signaler ».Soit, mais quand on prétend fédèrer, on a la bienveillance de s'informer.
Dans la continuité du tour de table, Loïc Mauffrais ouvert, exprime son désaveu sur les méthodes de communications, qui déshumanisent les relations. (Le SMS froid de licenciement aurait-il des relents?… révèlerait-il un manque de capacité au dialogue ?
Les mails ne sont pas adaptés pour certains échanges de travail et ne remplacent pas le dialogue.
Béatrice Le Diuron interroge ensuite Monsieur le Maire quant à son silence sur la décision du tribunal qui à annulé sa révocation de 1ère Adjointe. Dans l'assemblée, qui savait que cette décision était jugée illégale et qu'une obligation doit faire suite?
Réponse de Monsieur le Maire : « Le Conseil a validé ». Intéressant, mais nébuleux. Il tient secret ce jugement du tribunal. Si d' autres membres du conseil avaient l'information de ce jugement , ils sont alors complices. Comme quoi, on ne nous dit pas tout!
Je décidais de sortir de la salle de conseil., ému, attristé par la piteuse prestation jouée, faché du manque de considération démontrée. C'est inacceptable ! Une vraie mascarade !
Je suis conforté de considérer que fédérer c 'est rassembler, que pour rassembler il faut se parler et que pour se parler il faut se rencontrer.
Cette considération n'a pas lieu et nous vaut l'article du journal du samedi 07 juillet 2018 qui informe d’une piteuse « chianli » de gouvernance , illustrée par le désaveux de destitution, plus, une démission et le reste à venir…
Jacques Brossard
Nous ne pensions pas utile de nous manifester avant sur ce type de gouvernance. La réalité apparaît cruemment, c'est fait. À l’image de l’iceberg, nous n'en voyons que 10 %, que nous réservent les 90 autres % ?
Nous restons investis, vigilants, au service de tous les Evrannais, n’hésitez pas à venir nous suivre sur notre blog.
L’équipe d’opposition
mardi 18 avril 2017
lundi 12 décembre 2016
lundi 28 novembre 2016
Réaction au dernier conseil municipal (octobre)
La culture parlons-en !Au dernier conseil municipal, il nous était proposé de ratifier une convention de projet culturel pour une durée d’une année de septembre 2016 à septembre
2017 intitulée « l’orée de la magie » avec une artiste locale pour un montant de 3000€.
Le thème et les publics visés (tous les Evrannais) par cette animation culturelle nous ont paru un peu flous, nous avons donc posé quelques questions mais ce soir- là, les responsables de la commission culturelle n’étaient pas présents, notamment l’adjoint en charge des affaires culturelles pour défendre son dossier, d’autant que ce projet n’avait jamais été abordé en conseil municipal et que l’on nous demandait de nous prononcer et d’adopter la délibération sans aucune explication sérieuse sur les tenants et les aboutissants de cette opération.
Nous avons d’ailleurs compris que le coup était parti depuis longtemps et que l’artiste avait travaillé sur le projet depuis de nombreux mois. En clair on nous demandait purement et simplement de valider l’opération en l’état sans trop poser de questions, ce qui nous paraît inacceptable.
Plus étonnant encore, une partie des conseillers de la majorité semblait également découvrir ce projet, à commencer par le maire qui d’ailleurs à voter contre la délibération sur le principe, pour notre part nous nous sommes abstenus pour les mêmes raisons.
Il y a vraiment dans cette équipe un souci de méthode et d’organisation, voire de communication entre les différents conseillers qui s’apparente à minima à un problème de gestion de planning, de management et d’autorité et au pire à un problème d’incompétence notoire. C’est la foire d’empoigne, cela donne l’impression qu’il n’y a pas de pilote dans l’avion.
En l’état nous avons demandé que la délibération soit reporté au prochain conseil, ce que le maire semblait approuvé mais finalement il a été voté une délibération sous réserve…, que nous ne pouvions approuver, on ne signe pas un chèque en blanc.
Nous avons demandé également que la convention soit plus claire sur la notion de droit à l’image et sur la cession des « œuvres » à la commune d’Evran, mais aussi qu’il soit fait obligation pour l’artiste de procéder à un retour d’expérience par une présentation orale au conseil municipal à la fin de cette opération soir en octobre 2017, ce qui a été accepté par monsieur le maire.
En conclusion, oui à la culture sous toutes ses formes, nous avons toujours dit que la culture ce devait être « le plus tôt possible et pour le plus grand nombre », elle ne doit donc pas être réservée à une élite, néanmoins gardons à l’esprit qu’il vaut mieux faire les choses dans l’ordre et dans le respect de la vie démocratique.
Le thème et les publics visés (tous les Evrannais) par cette animation culturelle nous ont paru un peu flous, nous avons donc posé quelques questions mais ce soir- là, les responsables de la commission culturelle n’étaient pas présents, notamment l’adjoint en charge des affaires culturelles pour défendre son dossier, d’autant que ce projet n’avait jamais été abordé en conseil municipal et que l’on nous demandait de nous prononcer et d’adopter la délibération sans aucune explication sérieuse sur les tenants et les aboutissants de cette opération.
Nous avons d’ailleurs compris que le coup était parti depuis longtemps et que l’artiste avait travaillé sur le projet depuis de nombreux mois. En clair on nous demandait purement et simplement de valider l’opération en l’état sans trop poser de questions, ce qui nous paraît inacceptable.
Plus étonnant encore, une partie des conseillers de la majorité semblait également découvrir ce projet, à commencer par le maire qui d’ailleurs à voter contre la délibération sur le principe, pour notre part nous nous sommes abstenus pour les mêmes raisons.
Il y a vraiment dans cette équipe un souci de méthode et d’organisation, voire de communication entre les différents conseillers qui s’apparente à minima à un problème de gestion de planning, de management et d’autorité et au pire à un problème d’incompétence notoire. C’est la foire d’empoigne, cela donne l’impression qu’il n’y a pas de pilote dans l’avion.
En l’état nous avons demandé que la délibération soit reporté au prochain conseil, ce que le maire semblait approuvé mais finalement il a été voté une délibération sous réserve…, que nous ne pouvions approuver, on ne signe pas un chèque en blanc.
Nous avons demandé également que la convention soit plus claire sur la notion de droit à l’image et sur la cession des « œuvres » à la commune d’Evran, mais aussi qu’il soit fait obligation pour l’artiste de procéder à un retour d’expérience par une présentation orale au conseil municipal à la fin de cette opération soir en octobre 2017, ce qui a été accepté par monsieur le maire.
En conclusion, oui à la culture sous toutes ses formes, nous avons toujours dit que la culture ce devait être « le plus tôt possible et pour le plus grand nombre », elle ne doit donc pas être réservée à une élite, néanmoins gardons à l’esprit qu’il vaut mieux faire les choses dans l’ordre et dans le respect de la vie démocratique.
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